Flexibles et expérimentées, les équipes de Curatec sont appelées pour des réhabilitations de canalisations sur des sites parfois surprenants.
En voici un bel exemple avec cette intervention hors norme réalisée à la cathédrale Notre-Dame de Paris, sur un chantier à risque d’exposition au plomb.
Une contribution inattendue à la reconstruction de Notre-Dame
Personne n’a oublié les images du terrible incendie d’avril 2019 qui a détruit la quasi totalité de la toiture de l’édifice, libérant au passage quelque 400 tonnes de plomb dans l’atmosphère.
Si les travaux de reconstruction de Notre-Dame de Paris sont aujourd’hui presque achevés, le risque d’exposition au plomb reste d’actualité.
Les salariés de Curatec, comme ceux des 300 entreprises triées sur le volet pour opérer sur ce chantier, ont donc dû se soumettre à un protocole d’intervention rigoureux.
Le respect de ces consignes était d’autant plus important que les canalisations à traiter se situaient dans le secteur de la sacristie, là où le panache de fumée a déposé les plus fortes concentrations de plomb.
Des canalisations en fonte bien abîmées…
L’objectif de l’opération était de chemiser par l’intérieur une série de colonnes et de collecteurs en fonte assez anciens, afin de réparer les nombreuses fuites sur les réseaux d’évacuation d’eaux usées de la sacristie.
Ces fuites génèrent en effet de l’humidité qui se répand par capillarité dans les murs périphériques aux canalisations.
L’intervention demandée par le maître d’œuvre est très classique pour nos équipes, puisqu’il s’agit d’un curage Haute Fréquence suivi d’un chemisage par projection de résine Curaflow.
Pour réaliser une telle opération, nous passons uniquement par l’intérieur des canalisations, sans toucher ni aux sols ni aux murs.
Cette solution est donc parfaitement adaptée à un monument historique aussi sensible que Notre-Dame !
Curage et chemisage de canalisations sous haute surveillance
Les mesures à prendre avant l’intervention
Pour être autorisés à intervenir sur ce chantier atypique, les 3 salariés mobilisés ont reçu au préalable une information sur le risque plomb et les mesures à respecter pour protéger leur santé.
Le jour J, ils se sont présentés en vêtements « civils » avant d’enfiler leurs EPI (casque, chaussures de sécurité et vêtements de travail) dans l’un des nombreux SAS installés sur le site de Notre-Dame.
Un SAS, c’est une sorte de base de décontamination mise en place entre la zone « sale » ou plombée et la zone dite « propre ».
Après quelques heures de séchage, les canalisations sont à nouveau étanches à 100 % et parfaitement opérationnelles.
Une opération de curage et de chemisage rondement menée
Notre équipe a commencé par décaper en profondeur les 35 m de réseaux d’évacuation par curage Haute Fréquence, avec un flux d’eau à très haute pression mais à faible débit.
Puis nos techniciens se sont positionnés au niveau R+1 pour faire passer dans les canalisations une unité de chemisage. Ce robot surmonté d’une tête rotative pulvérise sur les parois une résine imperméable en 2 passes seulement.
Après quelques heures de séchage, les canalisations sont à nouveau étanches à 100 % et parfaitement opérationnelles.
Les mesures de sécurité après l’intervention
À chantier exceptionnel, dispositif exceptionnel. Avant la douche de décontamination de rigueur, les salariés de Curatec ont également remis tous leurs équipements de protection à une société de nettoyage spécialisée pour un traitement sur site.
Curatec à Notre-Dame : le retour !
Lors des dernières vérifications avant la remise en service générale de la cathédrale, il est apparu qu’un collecteur d’eaux usées et d’eaux-vannes était fuyard et devait être traité en urgence.
Quelques jours avant l’inauguration, nos techniciens sont donc retournés en urgence à Notre-Dame pour chemiser un tronçon de canalisation supplémentaire, dans la continuité de celui chemisé cet été.
Grâce à notre intervention, les équipes de France Télévisions pourront utiliser sans crainte les réseaux sanitaires lors de l’inauguration de ce joyau du patrimoine.